Mais dans quel monde vivons nous ?
Portons nous réellement attention à notre environnement ?
L’environnement est ce qui nous entoure de tous côtés,
il s’agit de l’espace dans lequel nous vivons, où que nous soyons.
Par la force de l’habitude, il se normalise et se fixe à nos regards.
Pour les révéler il faut provoquer une surprise, introduire un biais qui casse
le schéma classique du regard sur notre cadre de vie.
«L’acte de la découverte a un aspect disruptif et un aspect constructif.
Il faut qu’il brise les structures de l’organisation mentale afin d’agencer
une synthèse nouvelle.»
Arthur Koestler – Le cri d’Archimède, 1964
Une disruption désigne une rupture,
«une méthodologie dynamique tournée vers la création».
Il faut dévoiler le point de disruption du paysage,
provoquer une dissonance cognitive
pour révéler le « contexte visuel de notre existence quotidienne ».
Via la combinaison d’images et la révélation de points de vue impossibles
se créent des environnements nouveaux, des architectures inexistantes
au sein des territoires traversés.
Existent-ils vraiment sachant qu’ils ne sont pas issus de la transformation informatique de l’image mais que l’on ne peut retrouver tels quels dans le champs visuel traditionnel  ?
Il s’agit d’un paysage restructuré qui par un biais ludique dévoile ses composantes
par le renouvellement du regard qu’on lui porte.
Au point de disruption du paysage se crée des environnements qui n’existent pas
mais qui sont autant de révélateurs de notre cadre de vie quotidien.