Tempête Xynthia

XYNTHIA

FAUTE GRAVE

A trois heures et demi du matin dans la nuit du samedi au dimanche 2010 à la Faute sur Mer en Vendée, une sur côte d’1m20 d’une grande marée combinée à la forte Tempête Xynthia, annoncée 48h en avance par météo France, à provoqué un mini raz de marée.

Cette masse d’eau s’est étendue jusqu’à 12km dans les terres.

Bilan de cette catastrophe : 53 morts sur la région et 29 sur la seule commune de La Faute sur Mer.

Le lendemain matin, les secours se mettent en place, évacuant des centaines de personnes, blessées, choquées et pour beaucoup complétement démunies.

Une grande chaine de solidarité , se met alors en place, coordonnée par le QG des sapeurs pompiers venus en renfort de tourte la France: Sécurité civile, Protection Civile, Les restos du coeurs, le secours catholique et volontaires venus de toute la région composent les différents services d’aides.

Se nourrir, se vêtir et commencer le nettoyage et les premiers déblaiements sont les premières actions qui se mettent en place ; Ensuite , rapidement, il faut se préparer moment inévitable du deuil, de la culpabilité de s’en être sorti, affronter la réalité du quotidien, questionner son rapport au destin, aux priorités…

Puis vient l’heure du constat, de ce que l’on a perdu, être cher, habitation, économie de toute une vie, outil de travail…

Depuis toujours la région fut gérée en bonne intelligence par les agriculteurs et les ecclésiastiques, les fossés pastoraux ainsi que les lieux de cultures étaient tous entretenus. Puis vint la politique agricole commune qui obligea les agriculteur à s’endetter et pour pallier à ces surcoût, ils comblèrent les fossés, pour pouvoir les exploiter. Dès l’or, ils n’apportèrent plus aucune résistance à l’eau…

Vient le temps des comptes, de la recherche des responsabilités : passer par toute la chaîne de décision, du sommet de l’état à l’adjointe au maire chargée de l’urbanisme et son maire .

Le maire Rénée Maratier, son adjointe à l’urbanisme Françoise Babin, Philippe Babin dirigeant du syndicat chargé de l’entretien des digues et propriétaire de l’agence immobilière qui à revendu des parcelles 30€ acheté 3 €, ont tous été condamné à de la prison ferme.

Aujourd’hui la procédure est en appel et le jugement à été mis en délibéré au mois d’Avril 2016.

Le temps est-il venu où notre environnement doit-être considéré comme un élément à part entière de notre humanité ?

Parviendrons nous un jour à considérer que les éléments de la nature ne se dominent pas et ne peuvent plus être exploités aveuglément avec pour seule vu le gain immédiat et pour seule conséquence la destruction irréversible du monde des hommes ?