Loges

Nous rentrons dans les loges par le contenant, par sa face physique.

C’est un lieu impersonnel qui attend de vivre par les artistes qui vont « l’habiter », qui vont lui donner sa personnalité.

Il ne se passe rien, la loge est inerte car ses cellules vives ne sont pas présentes.

Nous entrons dans un univers réservé, hors publicité.

Ce qui se passe ici relève des affaires privées de personnes publiques : attendre, se préparer, se recueillir, se retrouver, vivre selon les codes de la vie d’artiste.

On ne sait qui est là, quand, dans quel pays. Seuls, la loge et ses occupants existent, hors tout.

La confrontation du contenant en couleur et du contenu en noir en blanc et monté en une série choisie renforce le décalage de lecture d’un même et unique lieu qui n’existe réellement que lorsque ces 2 composantes se rencontrent.